H comme Houpilière

     La Houpilière, située à Neuville-Ferrières dans le pays de Bray, est un ancien fief datant du XIIe siècle, relevant du roi à cause de la vicomté de Neufchâtel et du bailliage de Caux. Ce domaine, comprenant un bois de 51 acres et un ruisseau appelé la Canche, a été un lieu de refuge pour les catholiques pendant la Révolution en raison de son isolement.

    Au fil des siècles, la Houpilière a appartenu à plusieurs familles nobles, notamment les Du Bec, les De Quesnel, les Du Deffand, et les Castellane de Lauris. ​ Les seigneurs successifs ont apporté des modifications au manoir, qui a perdu certaines de ses structures originales, comme le colombier, mais a vu des rénovations modernes au XIXe siècle. ​

    Parmi les figures notables liées à la Houpilière, on trouve Renaud de Gerponville, seigneur au XIIe siècle, et Jean d'Autigny, fondateur de la chapelle de la Sainte-Trinité d'Houpilière en 1331. ​ Plus tard, le domaine est passé à la famille du Bec Crespin, puis aux Quesnel, qui l'ont possédé jusqu'au XVIIe siècle. Les du Deffand puis les Castellane de Lauris (Antoinette du Deffand, la soeur du 3e Marquis de Lalande épousa un Castellane) ont ensuite pris possession du domaine, avec des membres de ces familles jouant des rôles importants dans l'histoire locale et nationale.

    La Houpilière a également été le théâtre d'événements marquants, comme la persécution religieuse en 1792 et des épisodes liés à la Révolution française. ​ Aujourd'hui, le nom des Lauris reste le plus associé à ce domaine dans la mémoire des habitants de Neuville-Ferrières. *

Affiche créée avec Canva

   J'apprends que mon ancêtre Jean DECORDE (Sosa 326) est domestique du 3e Marquis de Lalande grâce à l'acte de décès de Jean VAQUER le 04.05.1750. A cette date, il est déjà marié à Louise. Il suit le marquis lors de ses déplacements en Normandie ce qui lui permet de rendre visite à sa mère, ses frères et soeurs, la famille et les amis. A-t'il été en premier lieu recruté à la Houpilière puis parti à Lalande avec le marquis? 

*Source: La Normandie Littéraire, mars 1902, n°3