mardi 11 novembre 2025

J comme Jardinier au 17e siècle

Article écrit en partie à l'aide de l'IA, Claude. 


    Au XVIIe siècle, le jardinier est bien plus qu'un simple cultivateur. C'est un artisan qualifié, maîtrisant des savoirs techniques complexes : botanique, hydraulique, géométrie et architecture paysagère. Il sait greffer, tailler, cultiver des espèces rares, créer des perspectives et gérer l'irrigation. C'est un métier de passion et de transmission, où les secrets se transmettent souvent de père en fils.


 L'évolution des jardins et du métier

    Le XVIIe siècle marque une révolution dans l'art des jardins français. On abandonne les jardins clos médiévaux pour embrasser le style "à la française" : perspectives grandioses, parterres géométriques et jeux d'eau spectaculaires. Cette transformation élève le statut du jardinier, dont le métier se spécialise : jardiniers fleuristes, potagers, fontainiers…


Deux jardiniers, deux destins 

 André Le Nôtre (1613-1700): le jardinier du Roi

André Le Nôtre incarne l'apogée de la profession. Créateur des jardins de Versailles, il révolutionne l'art paysager avec des perspectives monumentales et des parterres d'une complexité inouïe. Proche de Louis XIV, il travaille à Vaux-le-Vicomte, Chantilly, Saint-Cloud et influence durablement l'Europe entière.


Nicolas Bourotte ((c)1611-1676) : le jardinier du château de Lalande, mon 9 fois ag père, Sosa 616 

    À la même époque, Nicolas Bourotte exerce son art au château de Lalande pour la famille du Deffand. Comme tous les jardiniers de châteaux provinciaux, Nicolas devait combiner plusieurs talents : créer et entretenir les jardins d'agrément, superviser le potager, gérer les vergers. Son travail exigeait les mêmes connaissances que celles de Le Nôtre, appliquées à une échelle différente mais tout aussi exigeante. Il transmettra d'ailleurs son savoir-faire à son fils Mathias, mon 8 fois ag père qui deviendra lui aussi jardinier à Lalande, perpétuant ainsi la tradition familiale. Ce dernier, homme de confiance, participera même à l'inventaire du château de Lalande en 1699 à la requête de Jean-Baptiste du Deffand, comme donataire de son père Louis, témoignant du respect et de la considération dont il jouissait.


 Un savoir-faire commun

    Ces deux hommes, bien que séparés par leur rang social, partageaient un socle commun : maîtrise des techniques horticoles, compréhension de l'hydraulique si tant est que le château de Lalande possédait des fontaines, application des principes géométriques et connaissance approfondie des plantes. La différence résidait dans les moyens : Le Nôtre disposait de centaines d'ouvriers et d'un budget quasi illimité, tandis que Nicolas devait composer avec une équipe réduite, tout en maintenant l'élégance attendue d'un jardin seigneurial.


 L'héritage

    Qu'ils aient œuvré à Versailles ou à Lalande, ces jardiniers ont façonné le paysage français. Nicolas Bourotte, comme tant d'autres artisans anonymes de son époque, participait de la même excellence et du même amour des jardins qui caractérisait ce siècle d'or de l'horticulture française. La transmission de son métier à son fils témoigne de l'enracinement de ces dynasties de jardiniers, gardiens d'un art précieux.


    Mon ancêtre jardinier nous rappelle que derrière les grands noms, des familles entières ont œuvré dans l'ombre, perpétuant un savoir-faire qui continue d'inspirer les jardins d'aujourd'hui.

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