lundi 15 avril 2013

M comme MAROEUIL #challengeAZ

Retrouvez ce billet sur L'Echo d'Ecoust  

  Maroeuil est une commune du Pas de Calais située à environ 8 km d'Arras où vécut Sainte Bertille au VIIe siècle.

Source: Géoportail

     Bertille était d'une extrême charité envers ses semblables. Une grande sécheresse, comme il en arrivait quelquefois, tarit la Scarpe, cours d'eau qui passait à Maroeuil. Bertille vit des laboureurs assoiffés, exténués et accablés de souffrance. Après les avoir encouragé à mettre en Dieu leur confiance, elle se recueillit et frappa le sol avec son bâton à peu de distance de la Scarpe. Aussitôt une source en jaillit, source qui n'a jamais tari. Cette source est située dans un champs nommé Le Prédit et depuis ce miracle, une fontaine y a été érigée. Elle est à cinq cents mètres environ de l'église actuelle. Les pèlerins viennent toujours s'y recueillir. L'eau qui y est puisée est réputée soigner les maladies des yeux et nombreux cas de guérisons ont été décrits. Un pèlerinage est encore organisé tous les ans au mois d'octobre.


Fontaine de Maroeuil
Source: Site de la commune de Maroeuil

    Voici l'histoire d'une fillette qui me touche particulièrement puisqu'elle demeure à Ecoust-Saint-Mein, village de mes ancêtres maternels, situé à 25 km de Maroeuil. Ce témoignage est extrait de la Notice sur Sainte Bertille, Patronne de Maroeuil au diocèse d'Arras, sur ses précieuses reliques et son culte, par L.G., chanoine de Notre Dame de Paris, 1809, page 42 (Source Gallica, vue 50/70):

"[...] à la date du 25 septembre 1858. Il convient de saisir cette occasion, d'en donner connaissance, en la consignant ici telle qu'elle est racontée en ce registre.
   Victoire Courbeau, aveugle depuis l'âge de sept ans, accomplit à dix ans le pèlerinage à la fontaine, et emporte de l'eau de cette source. Sa mère, Edouard Courbeau, née Françoise Lomand, de la paroisse d'Ecoust-Saint-Mein, canton de Croisilles, l'accompagne et prononce le vœu de réitérer ce pèlerinage si sa fille guérissait. Elle bassine les yeux de l'enfant avec l'eau puisée au Prédit. La cécité cesse aussitôt, et toutes deux reviennent à Maroeuil remercier la bonté divine. Procès-verbal est dressé et signé par qui de droit, de la grâce que daigne accorder N.S à cette famille reconnaissante."  

    Ces personnes existent bel et bien, je suis allée vérifier de suite vous pensez bien! La généalogie d'Ecoust-Saint-Mein est déjà bien avancée pour le 19e siècle et je les avais déjà entré dans ma base. Il y a juste que ce n'est pas Courbeau mais Corbeau et Françoise Lomand est Françoise  Laumont. Cette dernière est la fille naturelle d'une couturière parisienne qui l'a certainement mise en pension dans le village où elle est appelé Bira Glia. C'est en écrivant ce billet que je viens de me rendre compte de son lien de parenté avec mon cousin Pascal (issu du premier mariage de mon agm maternelle d'Ecoust), ce n'est autre que son AAAGM !!  


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   Pour lire les différents billets des généablogueurs participant au Challenge de A à Z, Sophie Boudarel les regroupe sur un scoop.it dédié : c'est par ici.


4 commentaires:

  1. Bertille est un beau prénom,c'est surtout une très belle Histoire..... mais pourquoi l'appelait on "Bira Glia" ? La suite est peut être pour une prochaine fois !
    Bribri

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  2. Je ne sais pas pourquoi on l'appelait comme ça. Peut-être que son père était italien ...

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  3. Sainte Bertille est une concurrente directe de Sainte Odile en Alsace ;-) !

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    1. A la même époque en plus!! Je crois que Saint Clair en Normandie avait le même don!

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